Le gouvernement fédéral a confirmé qu’il envisage de modifier la loi sur les régimes de soins dentaires et de santé offerts par les employeurs de façon à ce qu’ils deviennent des avantages imposables, possiblement dès cette année.
Cela voudrait dire que vous paieriez des impôts sur le revenu et des cotisations sociales sur les primes que paie votre employeur comme s'il s'agissait d'un revenu. Cela veut également dire des centaines, voire des milliers de dollars ajoutés à votre compte de taxe chaque année.
L’approche actuelle consistant à inciter les employeurs à offrir des régimes de soins de santé fonctionne comme prévu. Soixante-quinze pour cent des Canadiens actifs et au total 22 millions de Canadiens ont accès à des soins dans le cadre d'un régime d'avantages sociaux.
Les Canadiens doivent dire clairement au gouvernement fédéral que l'imposition de leurs régimes de soins de santé essentiels est une mauvaise idée, qui pourrait avoir un effet négatif sur les familles canadiennes de la classe moyenne.
Ces régimes fournissent des soins préventifs, des médicaments sur ordonnance, des services de santé mentale, des soins dentaires et des soins musculo-squelettiques qui ne sont pas couverts par les régimes provinciaux.
S'ils n'ont plus accès à des prestations pour soins de santé appropriées, de nombreux Canadiens accéderont au réseau public avec des besoins plus importants, ce qui augmentera les coûts.
Si vos prestations sont imposées, plusieurs employeurs risquent de choisir d’annuler leurs régimes. Lorsqu’une mesure fiscale similaire a été mise en place au Québec, vingt pour cent des employeurs ont cessé de fournir un régime de soins de santé. Dans le cas des petites entreprises, ce pourcentage a atteint près de cinquante pour cent. D’autres employeurs risquent de réduire l’étendue de leur protection.
Pour les Canadiens qui perdront leur protection, obtenir une protection privée équivalente leur coûtera beaucoup, beaucoup plus cher.
Le gouvernement fédéral doit entendre votre voix et celles d’autres Canadiens croyant que l’imposition de ces régimes de soins de santé essentiels constitue une mauvaise idée.
Nous vous remercions de l'intérêt que vous portez au site Santé sans imposition.
Le 1er février 2017, le premier ministre Justin Trudeau a déclaré à la Chambre des communes qu'il n'y aurait pas de nouveaux impôts sur les prestations de soins de santé et dentaires pour les Canadiens. Nous remercions le premier ministre et le ministre des Finances, Bill Morneau, pour cette décision.
Nous remercions également sincèrement les 80 000 Canadiens qui ont fait part de leurs préoccupations à leurs membres élus et à tous les députés qui ont répondu.